mardi 29 décembre 2009

Girl friend material?

Je lui vole ce petit bout de texte, écrit depuis quelques mois déjà, mais que je trouve tellement représentatif de ma situation.

''Le mode de vie que j'ai choisi et cette accumulation de relations sans engagement font en sorte que tout peut se terminer avec une phrase aussi simple. C'est le gros revers de la médaille. Celui que je m'applique à ignorer tous les jours et toutes le nuits. Je n'ai donc rien dit. Il n'y avait rien à dire. J'avais accepté de jouer à ce jeux, je devais donc assumer.''

Dans mon ancien blogue, on me reprochait parfois ce mode de vie. On jugeait.
C'est difficile à comprendre pour quelqu'un qui ne le vit pas que oui, même si on a un mec différent à chaque soir, on s'attache tout de même un peu à chacun d'entre eux, on crée une complicité, et que même si on n'a pas le droit d'exiger quoi que ce soit vu le caractère très libre de la relation, on peut toujours être blessée par certains comportements. Et que parfois, un garçon nous marque davantage, nous laisse une plus forte impression, on a envie d'y croire un peu plus. Et on a mal lorsque tout s'arrête. Parce que même si c'est juste de la baise, on y met toujours un peu de nous.

Je me suis aussi fait dire que les filles comme moi, on n'est pas du girl friend material. Qu'en se donnant tout de suite, on est rangée dans la catégorie ''fuck friend'' et qu'on risque de ne pas en sortir. Je n'y croyais pas vraiment, mais avec le temps, je constate que c'est peut-être vrai. Que la majorité de mes dernières fréquentations ont eu une copine après m'avoir fréquenté. Je suis la fille ''tampon'' entre deux relations, celle avec laquelle on s'amuse et on se soigne le coeur, mais pas celle avec qui l'on s'engage.

Pourtant, j'ai eu des relations sérieuses. Mais en y repensant,je constate que je n'avais jamais couché avec ces gars le premier soir.

C'est pour ça que c'est temps-ci, la baise se fait plutôt rare. J'essaie d'être ''une bonne fille, une fille respectable''. Celle qui ne couche pas le premier soir. Parce que j'aimerais bien avoir un homme pour me réchauffer pour plus qu'une nuit cet hiver.

Mais la vie est si courte, et le sexe est si bon. Pourquoi se retenir de faire ce que l'on a envie de faire?

J'pense que mes bonnes résolutions vont prendre le bord bientôt.

lundi 28 décembre 2009

À tombeau ouvert

Ouais, j'suis saoule. J'ai bu, beaucoup. J'ai été invité, par ce gars qui flirt avec moi depuis au moins 4 ans, que j'ai vu à Noel et qui m'a demandé: ''Et si je t'appelle, vas-tu être contente, vas-tu répondre? Vas-tu vouloir me voir? Et moi, en l'embrassant, parce qu'il tenait ma tête entre ses mains et que j'aimais dont ce sentiment, j'ai dit: Oui, je vais répondre, ça va me faire plaisir. Parce que je sais qu'il est gentil et que je sais qu'il m'a déjà baisé, même si je ne m'en souviens plus.
Alors, j'ai répondu à chacun de ses textos, et j'y suis allée ce soir, même si je suis en lendemain de pillule, même si je suis fatiguée et ne rêve que de cocooning, il m'a dit qu'il serait avec des amis, qu'il faudrait que j'arrête de niaiser et que je sois là.
Mais j'arrive et Elle est là, celle avec qui tu es complice depuis 10 ans au moins et qui me fait bien sentir que je n'ai aucun droit sur toi. Elle est super gentille, c'est ça le pire je crois, c'est que je m'entends tellement bien avec elle, et je lui dis: Je te laisse la place, tu y étais avant moi, il n'est rien pour moi.
Mais il aurait pu être, il aurait pu.
Et j'ai pris ma voiture, et j'ai roulé.
Je sais Jas, tu vas vouloir m'égorger. C'était déjà ma manière préférée il y a 3 ans, rouler en état d'ébriété, en espérant, en souhaitant très très fort de pogner le champ. Pour sentir la douleur. Pour disparaître.
Mais je suis saine et sauve, chez moi.
Avec un goût juste un peu trop amer en bouche.

dimanche 27 décembre 2009

Ce soir

Ce soir, c'est la fête.
J'ai été sage pendant le temps des fêtes, très sage. Je n'ai pas bu, je n'ai pas baisé, je n'ai pris aucune drogue. Du moins, jusqu'à maintenant.
On dirait que j'ai tellement abusé durant toute l'année qu'une fois venu le temps où le reste du monde se permet des abus, je n'ai pas envie.
Mais. Ce soir, ça va être la grosse fête sale. On débute tout cela dans un bar, pour bien s'imbiber d'alcool.
Ensuite, on call notre livreur. Parce que la soirée ne s'en tiendra pas là.
On va dans un after, allumées ben raides. J'aimerais bien faire de la poudre, mais je deviens trop agressive. Pour profiter de ma soirée, on va s'en tenir à la peanut. Et pour bien la terminer, de l'extacy pour nous faire planer. Nous faire voir la musique. En beauté. Et en frissons.
De l'électro plein les oreilles, j'anticipe ma soirée.
J'dois aller me préparer.
Je ne m'en sortirai pas indemne.

samedi 26 décembre 2009

Manque

Il. faut. que. je. baise.

mercredi 23 décembre 2009

2h30 du matin

Et il y a Marilyn qui me regarde, elle est tellement belle, tellement radieuse, c'est la première fois que je vois cette photo d'elle, elle semble si naturelle, si pétillante, on dirait qu'on a croqué un instant de bonheur éternel, comme si le photographe avait dit quelque chose de très très drôle, c'est dans sa prunelle, la petite étincelle qu'on y trouve, c'est comme les étoiles de l'amour, alors quand je l'ai vu, je n'ai pas pu résister, j'ai acheté le tableau, tout de suite, il me le fallait, Marilyn qui sourit réllement, pas un sourire forcé non, pas un sourire pour séduire ou pour jouer les midinettes, un vrai sourire spontané qui rend heureux, qu'on a envie de partager, et comme il y a eu tellement de tristesse dans ma vie, et dans sa vie à elle aussi, alors je me suis dis que ce moment capté et immortalisé, ce moment, je me devais de l'avoir dans mon salon, toujours à ma vue, pour qu'on soit complice, elle et moi, d'un petit peu de joie.


lundi 21 décembre 2009

Pis finalement...

Ça l'air que ça passe toujours.
Que malgré les erreurs, l'alcool, les tuiles qui m'sont tombées dessus, les derniers mois de marde, pis même si j'aime pas le temps des Fêtes, ben, c'est pas si pire à vivre là.
J'ai même des p'tits projets qui recommencent à me pousser dans la tête, comme des p'tits bourgeons qui vont grandir de plus en plus et qui vont éclore le printemps et la chaleur revenus.
Pis, j'peux pas mourir.
Sinon, qui viendrait nourir mon chat?

Départ

Elle y pense constamment. Avant, ça allait, ça revenait. Maintenant, la petite voix chuchotte toujours un peu plus fort dans le derrière de sa tête. Elle ne peut plus la faire taire.

Elle joue avec sa vie.
Elle ne sait pas comment faire pour que ça cesse. Pour que ces envies de mort, de départ la quitte enfin.
Elle voudrait être prise en charge comme une enfant, car elle ne sait plus comment se secouer. Quoi changer. Elle a tout essayer. Le positif. Le négatif. Elle est à bout de ressources.
Et c’est à ce moment, lorsqu’elle songe aux solutions, que la voix s’impose, de plus en plus souvent. Elle ne veut pas l’écouter, elle sait encore se rationnaliser, mais c’est si tentant. Juste d’imaginer qu’elle n’aurait plus à se battre contre elle-même.
Elle voudrait juste que quelqu’un comprenne. Qu’on voit sa détresse. Une détresse qu’elle ne se sent même pas le droit de ressentir.
Mais à quoi sert la vie si on n’y trouve plus de but? Elle sait que les choses finissent toujours par s’améliorer. Mais pour chaque petit pas en avant, elle en fait dix de reculons. Elle a l’impression de combattre depuis des années. Et elle est fatiguée.
Plus rien n’a de saveur. Elle n’aime rien de sa réalité. Elle l’engourdit du mieux qu’elle peut, mais le réveil n’en est que plus brutal.
Elle a envie de s’endormir pour au moins 100 ans.

dimanche 20 décembre 2009

Same sex dancers? I'm not sure!

Je sais que je ne vais pas avoir l'air ouverte d'esprit. Pourtant, les gens qui me connaissent savent que je suis probablement la fille avec le moins de tabous et la plus difficile à choquer.
Mais.
Aujourd'hui, j'ai capter un petit bout de ''So you think you can dance." Et j'ai eu le temps de voir quelque chose qui m'a laissé perplexe. Deux hommes effectuaint une chorégraphie de ballroom dance très sensuelle et sexy ensembles. ENSEMBLES! Et la question qui m'est venue en tête est: Pourquoi?
Je n'ai aucun problème avec l'homosexualité. Aucun problème avec les démonstrations d'affection entre personnes du même sexe. J'ai des amis gais (plusieurs), je suis hétéro curieuse, j'ai travaillé dans le Village, j'ai vu même ce qui se faisait d'extrême et d'exagéré dans l'homosexualité (Drag queen, travestis, name it). Rien de tout cela ne me choque.
Mais il me semble que le milieu de la danse n'a jamais écrasé ou étouffé ou rejeté les danseurs gais. Au contraire, s'il y a un milieu ou les gais ont été accepté pour ce qu'ils étaient, sans discrimination, c'est bien le milieu de la danse.
Alors pourquoi aller pousser la limite encore plus loin?
Je suis peut-être trop traditionnelle en ce qui a trait à la danse, mais il me semble que ce qui fait la beauté d'une chorégraphie bien exécuté, c'est la balance, la chimie, la cohésion entre le corps de la femme avec celui de l'homme. Je trouve que les deux se complètent très bien en exploitant les forces et les avantages de chacun des corps. C'est ce qui fait qu'une chorégrahie peut être époustouflante, grâce aux portées, aux sauts, aux acrobaties permises par ces deux corps se complétant.
Et pour un homme attiré par un homme, ou une femme par une femme, cela ne dérange en rien que son partenaire soit du sexe opposé. On ne danse pas pour se chercher un partenaire de vie (même si cela arrive parfois), mais bien pour déclencher une émotion, ou passer un message. Et à moins que la chorégraphie ne soit par exemple sur le thème de l'homophobie, ou alors l'utilisation de partenaires du même sexe serait justifié, je ne vois pas pourquoi on accepterait les danseurs du meme sexe, surtout pas dans une compétition comme So you think you can dance. Ca n'a tout simplement pas sa place. Tu es gai, fine, rien de n'empêche de participer au concours! Mais je n'ai pas trouvé agréable, ni esthétique, de voir ces deux danseurs bouger ensembles, même s'ils étaient tous les deux talentueux.
Suis-je complètement à côté de la plaque? Moins tolérante que je le croyais? Ou est-ce que j'ai assez justifié mon point de vue? L'orientation des danseurs, je m'en fous, mais pour l'art que j'aime regarder en tant que tel, je ne trouve pas ça agréable de voir deux hommes ensembles.

samedi 19 décembre 2009

Mama mia

Mama mia= film ou il y a trop d'amour et ou tout le monde est heureux dans un décor enchanteur.

C'EST PAS ÇA LA  VIE!!!!!

Mais j'ai bien aimé quand même (même si je me suis sentie comme une merde de pas avoir de bel amoureux grec, ou de ne pas avoir de si beaux moments à rire avec ma mère...)

mercredi 16 décembre 2009

Histoire pathétique 1: Je suis le ''lundi''

On pourrait croire qu'avec toute mon expérience, je ne me serais pas faite bernée. Que je n'aurais pas perdu de vu que tu peux baiser avec un barman, mais pas souhaiter passer le reste de ta vie avec lui.
Mais, oh mais! Ce barman, blond aux yeux bleus, au corps d'Adonis et au sourire si charmeur, il m'a fait tout un numéro de séduction!
Et depuis juillet, les hommes qui ont suscité en moi le moinde intérêt se sont faits plutôt rares. Ouais, depuis mon géant, je suis allée de baise en baise, j'ai butiné sans vraiment ressentir le besoin de me poser un petit peu plus longtemps.
Le barman, je lui avais déjà goûté. Puis, je l'avais évacué de ma mémoire. Pff, envolé. On ne se fait pas d'idées avec un barman. Mais je suis ressortie au club ou il travaille, et il m'avait donné son numéro. Puis, m'avais écrit sur Facebook.
Et il y a eu cette nuit fatidique. Ou nous avons parlé, écouté un film, collés, collés, ou je m'étais endormie sur sa poitrine. Puis, nous avions dérivés vers mon lit, pour y dormir enlacés. Si serrés que j'avais l'impression de me fondre en lui.
J'avais du me lever tôt pour accompagner une copinette à l'hôpital, mais à mon retour, ô joie, il y était toujours, emmitouflé dans le creux de mon lit.
C'est à ce moment que nous avons fait l'amour, complètement à jeun et en symbiose.
C'est là que mon p'tit coeur s'est emballé et qu'il a perdu de vu que monsieur était toujours un barman. Un barman! Ciboire!
Il m'avait invité à aller le voir les lundis au bar, il avait plus de temps à m'accorder, il pouvait me faire boire sur son bras. Alors pendant quelques semaines de suite, j'y suis allée, toute frissonnante.
Mon p'tit coeur toujours plus près de s'accrocher, et de plus en plus en pamoison. Le sexe, les morsures et les sourires, je n'en demande pas plus. Si tu me sers à boire, il y a encore plus de chance que je t'aime.
Bon, il y avait bien eu cette fois ou j'avais trouvé de longs cheveux noirs dans son lit. Je suis châtaine, il est blond. La conclusion était facile à tirer.
Mais nous n'avions jamais parlé d'exclusivité. Donc, je me suis dit que la meilleure manière de lui démontrer qu'il m'intéressait plus que comme ''fuck friend'', c'était de le lui dire.
Le lundi suivant, après une soirée arrosée et une visite aux danseuses, je pris donc mon courage à deux mains et lui exprimai que: '' j'aimerais bien qu'on se fréquente un peu plus sérieusement, et oui, y'avais des cheveux noirs, mais ça me dérange pas, sauf que moi tsé, ça fait longtemps j'me suis pas intéressée à quelqu'un, mais toi, c'est différent.''
'' Mais Gribouillis, je suis mêlé moi, je suis tellement mêlé''.
Petite larme sur ma joue ah mais tu me caresses par derrière, n'en parlons plus, fais moi plaisir!
Quelques jours plus tard, en train de prendre une bière avec les boys, mon barman vient sur le sujet, et un mec qui travaille avec lui (et qui a un truc pour moi, quand même, je dois le spécifier) viens me dire: ''Mais voyons Gribouillis, ton barman, il en a une différente pour chaque soir qu'il travaille, et même une pour les soirs qu'il travaille pas! La fille qui était avec nous aux danseuses, tu vois, celle avec les cheveux bruns, il se la tape depuis des mois!''
Et mes oreilles qui refusent d'entendre, mon cerveau qui proteste ''écoute le pas, il est juste jaloux!'' mais il commence tout de même à mettre les pièces du puzzle ensemble, mais pourquoi n'est-il joignable que le lundi et oh miracle et révélation: JE SUIS LE LUNDI! JE suis le putain de lundi!
Et mon p'tit coeur qui se fracasse en petits confettis. Et ma dignité qui se sauvee en courant.
Bien fait pour moi. Les barmans, c'est que pour le cul.
Je ne suis pas retournée au bar. Et le gars si mêlé doit s'être trouvé un autre lundi, parce qu'il n'a jamais donné de nouvelles depuis.

mardi 15 décembre 2009

Pourquoi?

Tous les blogues que je lisais avant sont maintenant privés? C'est-tu poche ça! J'suis comme juste trop paresseuse pour demander à tous ces blogueurs que j'aime bien de m'autoriser... Damn!

lundi 14 décembre 2009

Résurrection

Ceci est mon 5e blogue.
À chaque aventure, je me dis que c'est terminé, que j'en ai assez, que de toute façon, plus personne n'est intéressé à mes histoires et mes folies, mes questionnements et mes éclats.
Mais écrire me manque.
Après avoir créer deux blogues sur Blogger, puis deux sur Wordpress (pour le dernier, je n'ai écrit qu'environ 5 ou 6 entrées), j'ai décidé de réutiliser Blogger. Je m'y sens comme chez moi, et c'est important, car je veux recommencer à écrire régulièrement. J'ai réalisé que le temps passé à écrire pour un blogue me permet de faire vraiment le vide dans ma tête et que ça a un effet thérapeutique.
Je sais que la bloguosphère change rapidement, que beaucoup des blogueurs que je lisais et avec qui j'échangeais n'existent plus.
Mais j'espère pouvoir recréer des liens avec de nouveaux blogueurs comme je l'avais fait par le passé, car je juge que les commentaires reçus sont essentiels à l'exercice d'écriture.
Je n'ai aucune envie de me censurer ici. J'accepte le débat, mais même si les commentaires sont extrêmement souhaité, je n'accepterai aucune remarque irrespectueuse.
Alors je suis heureuse d'avoir à nouveau mon endroit à moi, ou exprimer ma créativité et ou laisser exploser mes pensées sauvages.
Bonne lecture! ;-)